Selon des sources auprès de la société américaine Marriott Hotels International Ltd, cette dernière n’aurait pour l’instant aucun projet de construction d’hôtel au Cameroun. Ses relations avec le pays se limiteraient à un partenariat avec K-Hôtel du groupe Kadji. Nous joignons à ce petit papier le massage que la société a émis hier et qui laisse clairement entendre qu’elle est étrangère à tout ce qui se passe actuellement à Douala en son nom. Tout laisse croire qu’autant pour ce projet de Douala que celui de Yaoundé qui se trafique lui aussi autour du lac municipal. Il s’agirait en réalité des manigances avec des prête-noms pour blanchir une partie des milliards que les barons du régime Biya détournent du budget de l’Etat. Probablement une autre « frappe » sur le fameux article 94. Le démenti de Marriott vient s’ajouter à cette autre information divulguée le même jour par Me Akere Muna, selon laquelle la société anglo-suisse Glencore, négociant des matières premières et du pétrole, aurait annoncé qu’elle va plaider coupable devant la justice américaine d’avoir corrompu pour 7 milliards de FCFA des cadres de la SNH et de la Sonara pour obtenir des contrats pétroliers au Cameroun. De la a croire que la terrible incendie qui a totalement détruit l’unique raffinerie de pétrole du pays la Sonara, dans la nuit du 31 mai 2019 n’était qu’un stratagème pour faire disparaitre les traces des multiples arnaques qui s’y opéraient avec la complicité des barons du régime tapis aussi bien dans le gouvernement qu’au sein de l’entreprise elle-même, il n’y a qu’un pas qui sera rapidement franchi avec cette révélation de Me Akeke Muna, célèbre avocat de renommée internationale et fondateur de Transparency International Cameroun. Il convient de rappeler que ce grand homme qui a consacré une bonne partie de sa vie à combattre la corruption avec laquelle le régime Biya a totalement gangrené le pays, a organisé en 2001 dans un grand hôtel de Yaoundé une table ronde sur l’application de l’article 66 de la constitution de 1996 et nous a fait l’honneur de nous inviter pour venir y présenter la quintessence du projet de loi à ce sujet que nous avions soumis au bureau de l’assemblée nationale à l’époque, mais qui n’a jamais été soumis au débat des parlementaires du fait du blocage de la majorité frauduleuse du RDPC.
Ci-jointe la correspondance de Marriott International à propos de l’escroquerie foncière en cours à Douala :
Marriott International
To Me
5/29/22 14:39
Thank for you raising this important issue with us. As stated in our Human rights policy, Marriott international acknowledges and respects international rights principles and is committed to upholding human rights. We take our responsibility seriously. While we are not the owner, leaseholder or developer of the land, nor will w be the owner of the hotel which is planned or construction on the land, we are already addressing these issues as a matter of urgency with the stakeholders to fully understand their position.
We understand that the owners are in talks with the Douala community as he looks to find in the resolution.
We continue to be fully committed to every community in which we operate hotel in 139 countries and territories across the world
Yours sincerely.
Richards Collins
Area vice president, Sub Saharan Africa
Marriott International
Traduction en francais (approximative)
Merci d’avoir soulevé cette question importante avec nous. Comme indiqué dans notre politique relative aux droits de l’homme, Marriott International reconnaît et respecte les principes internationaux relatifs aux droits de l’homme et s’engage à faire respecter les droits humains. Nous prenons notre responsabilité au sérieux. Bien que nous ne soyons ni le propriétaire, ni le locataire ou le promoteur du projet, et encore moins le propriétaire de l’hôtel qui y est prévu, nous traitons déjà ces questions de toute urgence avec les parties prenantes pour bien comprendre leur position.
Nous comprenons que les propriétaires sont en pourparlers avec la communauté de Douala et cherchent à y trouver une résolution.
Nous continuons à être pleinement engagés envers chaque communauté dans laquelle nous exploitons des hôtels dans 139 pays et territoires à travers le monde.
Billet de Evariste Fopoussi Fotso, Economiste