La chanteuse s’est exprimée dans une vidéo de bilan de fin d’année 2022 au Cameroun, publiée sur sa page.
Celle qui se fait appeler la femme du Peuple est en colère. Elle l’a fait savoir dans une vidéo de 3.50 min. L’année qui s’achève a selon elle, été une année difficile avec du sang qui a continué de couler dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NoSo) en proie à la crise anglophone. «Je ne suis pas d’accord avec la guerre dans le NoSo. Cela profite à qui ? Ce sont des êtres humains qui meurent. Ce sont des femmes qui ont porté ces hommes qui sont en train de mourir. Je dis Non à cette guerre et je veux la paix au Cameroun. Ne nous trompons pas, quand on n’a pas la paix, on ne peut rien. Il y a des zones que nous ne pouvons plus visiter à cause de cette guerre. C’est le cri d’une mère. Il faut arrêter cette guerre», peut-on l’entendre dire. L’artiste invite aussi ses collègues à joindre leurs voix à la tienne pour porter le plaidoyer contre cette guerre qui tue des milliers des personnes et fait de millions de déplacés internes depuis 5 ans.
L’autre pan de la dénonciation de l’artiste porte sur la cherté de la vie et surtout les couleurs que 2023 annonce avec la nouvelle loi des finances. «L’huile de palme qui était à 900 Fcfa le litre coûte maintenant 1800 Fcfa pourtant on a des pays frontaliers qui ne produisent pas de l’huile mais qui vend le litre à 1200 Fcfa. Même le manioc que nous produisons. On achète maintenant deux tubercules à 1000 Fcfa. Ce n’est pas bon. Arrêtez de traumatiser le peuple. On est fatigué», affirme la chanteuse avec véhémence.
Elle pense qu’à l’avenir, il faudra scolariser tous les enfants du pays, permettre à tous les camerounaise de pouvoir se soigner et d’avoir un toit.
A.T.