Le président de la République de France, l’a clairement fait savoir lors d’un entretien téléphonique avec, Joao Lourenço président réélu de la république d’Angola.
La cérémonie d’investiture du président angolais aura lieu demain 15 septembre 2022 à Luanda. En prélude à cet important événement, son homologue français l’a contacté par téléphone. C’est ce qu’indique un communiqué de l’Élysée du 13 septembre 2022. Emmanuel Macron a commencé par féliciter João Lourenço pour sa réélection à la tête de l’Angola en août dernier; non sans préciser que «la France serait représentée au niveau ministériel lors de sa cérémonie d’investiture du 15 septembre prochain». Le communiqué exprime aussi la volonté de la France de travailler à l’approfondissement des relations entre Luanda et Paris notamment dans le domaine de l’agriculture. Et sans ambages, Emmanuel Macron a fait savoir au président Lourenco de son souhait de se rendre en Angola au début de l’année 2023. Emmanuel Macron n’a pas manqué de saluer «les efforts diplomatiques menés par l’Angola, au travers de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), en faveur de la paix et la stabilité à l’est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs». En plus de la France, le nouveau président angolais a reçu les félicitations de la communauté internationale. Pourtant sa réélection n’a pas fait l’unanimité dans le pays. L’Angola a cependant des raisons d’être convoité car il est passé devant le Nigéria, leader du secteur pétrolier sur le Continent selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Dans le même temps, se dessine l’intention de privatiser des trésors de son sous-sol tels que le diamant et le pétrole. Pourtant, plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté. Les enjeux sont donc énormes.
Adeline Tchouakak