La Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire a annoncé une modification du calendrier pour le dépôt officiel des candidatures en vue des élections locales prévues pour septembre prochain. Cette décision intervient suite aux demandes des principaux partis d’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Alors qu’un accord avait été conclu entre ces deux formations politiques pour ces élections, des divergences persistent concernant les communes d’Abidjan.
Sous-titre: Des accords partiels mais des désaccords majeurs
Selon Niamkey Koffi, chargé des négociations pour le PDCI, une alliance a été établie dans 158 municipalités sur 201. Le PDCI présentera 133 candidats en tête de liste, tandis que le PPA-CI en aura 25. Certaines villes comme Yamoussoukro, Toumodi et Bouaké soutiendront le PDCI, alors que Bédiala, Sinfra et Issia seront en faveur du PPA-CI. Les deux partis ont également trouvé un terrain d’entente dans 24 régions sur 29 pour les élections régionales.
Sous-titre: Le cas problématique d’Abidjan
Cependant, le district d’Abidjan demeure un point de friction important entre les deux formations politiques. Le PDCI a choisi de maintenir sa candidature à Yopougon, ce qui a fait échouer l’accord pour toutes les autres communes où des candidats communs avaient pourtant été sélectionnés à Treichville, Marcory, Port-Bouët et au Plateau.
Sous-titre: L’opposition divisée et une incertitude persistante
Cette situation laisse l’opposition profondément divisée à l’approche des élections locales. Toutefois, avec la prolongation de la date limite de dépôt des candidatures par la CEI, rien n’est encore définitivement joué. Un cadre du PPA-CI affirme : « On attend tous les derniers rebondissements », laissant planer une incertitude quant à l’issue finale de ces élections cruciales pour l’avenir politique de la Côte d’Ivoire.