Lors de la visite officielle du président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, à Paris, le président français Emmanuel Macron a officiellement demandé au Rwanda de mettre fin à son soutien aux rebelles du M23 actifs dans l’est du Congo. Macron a insisté pour que le Rwanda retire également ses forces de la RDC, condition sine qua non pour entamer des discussions apaisées entre les deux nations.
Le président français a exprimé clairement que l’engagement du Rwanda auprès des rebelles du M23 et la présence de ses troupes en territoire congolais étaient inacceptables. Ces actions sont vues comme une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC, un principe que la France soutient fermement aussi bien en Europe qu’en Afrique.
Cette situation s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes dans la région du Nord-Kivu, marquée par la présence de nombreux groupes armés. La RDC a souvent accusé le Rwanda de soutenir le M23, une rébellion qui contrôle certaines parties du territoire congolais. Les discussions entre les deux pays ont été tumultueuses, notamment lors de la précédente visite de Macron à Kinshasa, qui avait soulevé de vives réactions.
Dans son discours, Macron a appelé à une désescalade de la violence dans la région et a mis en lumière les efforts de la France pour aider à résoudre la crise. La présence de la France en tant que médiateur pourrait potentiellement amener Kigali à reconsidérer sa position et à retirer son soutien au M23, dans l’espoir de restaurer la paix dans la région.
La France, affirmant son rôle d’alliée de la RDC, s’engage à lutter contre les groupes armés et à promouvoir la paix. La visite de Tshisekedi à Paris a également permis de renforcer les liens militaires et politiques entre les deux pays, soulignant l’importance de leur collaboration pour la stabilité régionale.
Alors que la communauté internationale observe, l’issue de ces tensions pourrait influencer significativement la dynamique régionale en Afrique centrale. La capacité de la France à influencer le Rwanda et à soutenir la RDC dans sa quête de souveraineté pourrait être un tournant dans la gestion des conflits régionaux.