Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré avoir donné pour instruction à l’armée de se préparer à lancer une offensive sur Rafah, ville située à l’extrémité sud de la bande de Gaza. Cette annonce intervient dans un contexte où la victoire sur le Hamas est présentée comme une question de mois par le dirigeant israélien.
Dans son discours télévisé, Netanyahu a affirmé que céder aux demandes du Hamas ne ferait qu’encourager de nouvelles violences. Il a mis en lumière la situation critique à Rafah, où la population de la bande de Gaza s’est majoritairement réfugiée en raison des affrontements en cours, soulignant la densité et les conditions précaires dans lesquelles vivent plus de 1,3 million de déplacés.
La tension dans la région est palpable depuis l’attaque du 7 octobre par le Hamas, qui a causé la mort de plus de 1.160 personnes, en majorité des civils. En réponse, Israël a promis d’anéantir le Hamas, entraînant une réplique qui a fait des milliers de morts parmi les Palestiniens, exacerbant la crise humanitaire.
Les efforts internationaux, notamment de la part des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, visent à négocier une trêve pour permettre l’échange d’otages et l’acheminement d’aide humanitaire. Cependant, les récentes déclarations de Netanyahu suggèrent une intensification des opérations militaires avant toute avancée diplomatique.
Les conditions de vie à Rafah sont alarmantes, avec un afflux massif de déplacés vivant dans des conditions désastreuses. L’offensive envisagée pourrait aggraver la situation humanitaire et la détresse des populations civiles piégées dans le conflit.
Il est urgent que la communauté internationale intensifie ses efforts pour parvenir à une solution pacifique, évitant ainsi une escalade supplémentaire qui ne ferait que prolonger les souffrances et le cycle de violences. La paix durable reste l’objectif ultime, nécessitant dialogue et concessions de toutes les parties impliquées.