Entre insécurité et hausse des prix, les marchés et magasins sont bondés de monde en cette veille de Noël.
Au lieu-dit «Douches municipales» ou encore cité commerciale chinoise, les voies se sont rétrécies ces jours-ci. Impossible pour les automobilistes de circuler librement. Encore moins pour les piétons de vaquer à leurs occupations quotidiennes. Les commerçants saisonniers ont installé leurs étals de fortune sur la chaussée. Ils vendent sapin, décorations de Noël, chaussures, chaussettes, bijoux etc. Dans les magasins, les parents achètent jouets, vins et vêtements de marque.
Pour Mme Nselel, il n’est pas question de louper les célébrations de fin d’année : «étant accessoiriste, cette période est d’abord marquée par une forte demande car c’est aussi la saison des mariages. Du coup, je suis très occupée par mon travail. Mais cela ne m’empêche pas de faire des courses pour mes enfants comme tout parent». Mlle Boulinou n’a pas encore fait ses emplettes de fêtes mais compte le faire dès qu’elle aura les moyens. Elle explique ce retard par la hausse des prix sur le marché et les retards sur le paiement des salaires.
Les populations de Douala doivent aussi tout planifier cette fin année en fonction de l’insécurité. Elles sont prêtes à déguerpir à la moindre alerte. Mais il n’est pas question malgré tout cela, de se priver des plaisirs qu’offrent les réjouissances de fin d’année.
A.T.