La classe politique gabonaise se mobilise face au calendrier électoral établi pour une transition de deux ans, selon le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le général Brice Clotaire Oligui Nguéma.
La transition de deux ans prévue par le CTRI suscite des réactions variées au sein de la classe politique gabonaise. Notre correspondant a recueilli les points de vue de plusieurs personnalités politiques et syndicales, offrant ainsi un aperçu des opinions divergentes.
Parmi les voix divergentes, l’opposant Victor Mouanga Mbadinga du Mouvement de l’émancipation socialiste des peuples (MESP) exprime son scepticisme quant à la crédibilité du chronogramme militaire. Ses doutes portent sur la capacité des autorités à respecter les délais annoncés, soulignant la nécessité de rester vigilant face aux intentions proclamées.
Il est crucial de replacer ces réactions dans le contexte politique tendu du Gabon, marqué par l’influence préalable du président Omar Bongo et de son fils Ali Bongo. Les protagonistes politiques se positionnent dans cette transition comme une opportunité de remodeler l’avenir politique du pays.
Les perspectives de la transition suscitent des opinions divergentes. Le syndicaliste Pierre Mintsa salue l’action des militaires tout en soulignant la nécessité de les voir revenir à leur rôle initial après la transition. Pour Aimé Régis Renombo du Rassemblement Espoir, la clarté apportée par le CTRI sur les étapes de la transition est un motif de satisfaction.