La tension monte en Guinée où les syndicats menacent de déclencher une grève générale illimitée si le journaliste Sékou Jamal Pendessa, détenu depuis 11 jours, n’est pas libéré d’ici le 2 février. Les centrales syndicales qualifient son arrestation d’arbitraire et ont lancé un ultimatum de 72 heures aux autorités guinéennes.
Réunis dans une salle surchauffée, les syndicalistes guinéens expriment leur indignation face à la situation de Pendessa. Ils soulignent l’importance cruciale de la liberté d’expression, pierre angulaire de leur lutte et de leur capacité à représenter les travailleurs. La solidarité syndicale se manifeste fortement, tous s’accordant sur la nécessité d’une action immédiate pour défendre ces valeurs fondamentales.
Sékou Jamal Pendessa, figure du journalisme et secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, a été arrêté suite à son appel à manifester contre les restrictions imposées aux réseaux sociaux et aux médias. Sa détention prolongée et les conditions de son arrestation ont soulevé des questions sur la liberté de la presse et d’expression en Guinée.
Alors que le sort de Pendessa se joue au Tribunal de première instance de Dixinn, les syndicats se préparent à une grève d’envergure si leurs demandes ne sont pas satisfaites. Parallèlement, les démarches juridiques s’accélèrent, avec l’avocat de Pendessa qui cherche à obtenir sa libération rapide et à faire avancer le processus judiciaire.
Le gouvernement guinéen, confronté à cette forte pression syndicale, doit désormais prendre une décision cruciale. Le doyen des juges d’instruction, chargé de l’affaire, maintient Pendessa en détention provisoire, une décision qui pourrait inciter à une escalade du mouvement de protestation si elle n’est pas révisée rapidement.
Cette situation marque un moment décisif pour le mouvement syndical en Guinée. La réponse des autorités à l’ultimatum des syndicats pourrait soit apaiser la tension soit mener à un conflit social de grande ampleur, avec des répercussions potentiellement significatives sur la stabilité du pays et la liberté de la presse.