Les chefs d’état-major des pays de la Cédéao se retrouvent lundi 19 décembre en Guinée-Bissau, pays qui préside actuellement l’organisation ouest-africaine. La réponse à la menace djihadiste qui s’étend dans la sous-région, frappant notamment le Bénin et le Togo dernièrement, sera au cœur des échanges, comme elle l’a été lors de la réunion des chefs de services de renseignement dimanche 18 décembre.
La mutualisation des forces et le partage des renseignements seront les thématiques centrales des échanges. Car le fléau qui frappe depuis une décennie le Sahel – du Mali au nord du Nigeria – se déplace vers le Sud, comme en témoignent les attaques dans le nord du Bénin et du Togo ces derniers mois. Les pays frontaliers ne sont plus à l’abri.
Les chefs des armées se retrouvent tout à l’heure pour examiner la situation, comme l’ont fait ceux des services de renseignement ouest-africains. Le constat est partagé : les États seuls sont dépassés, une réponse sous-régionale s’impose. Des initiatives collectives sont donc attendues à l’issue de cette réunion.
Néanmoins, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée ne sont pas représentés. Ces trois pays sont encore sous sanction de la Cédéao en raison des coups d’État militaires qui y ont eu lieu.