Le 24 septembre dernier, le président Emmanuel Macron a pris une décision capitale en ordonnant le retrait complet des forces militaires françaises déployées au Niger. Cette mesure, résultant de la fin de la coopération militaire entre les deux pays, a marqué le début d’une phase de désengagement effectif, qui atteint actuellement sa dernière ligne droite.
Le 5 octobre dernier, le processus de retrait a débuté, avec pour objectif le rapatriement des militaires français et des moyens militaires présents dans le pays depuis une décennie. Actuellement, la base aérienne projetée de Niamey, qui fut autrefois le symbole de la présence militaire française, se vide rapidement. En un mois et demi, plus aucune trace significative de cette présence ne subsistera au Niger.
Il est essentiel de rappeler le contexte dans lequel s’inscrit ce retrait. Depuis le début du partenariat de combat, les groupements basés au nord du Niger ont déjà achevé leur retrait. À ce stade, seuls les derniers détails logistiques concernant la base aérienne projetée de Niamey nécessitent encore l’attention des autorités françaises.
Alors que les vecteurs aériens et les forces terrestres ont déjà rejoint la France, la phase actuelle implique le déménagement de moyens techniques essentiels, y compris les générateurs électriques, les pièces détachées et les infrastructures du camp. Les défis logistiques sont nombreux, mais le colonel Gaudillière, porte-parole de l’état-major, assure que le retrait se déroule conformément à la planification, avec l’objectif de le conclure avant la fin décembre.
Les opérations de retrait se déroulent de manière ordonnée et sécurisée, conforme aux plans établis. Actuellement, seuls 400 militaires demeurent dans la base aérienne projetée de Niamey, concentrés sur l’objectif commun de boucler le retrait avant la fin décembre. Les convois routiers et les rotations aériennes avec un avion de transport A400M vers la France sont des éléments cruciaux de cette opération, démontrant la volonté de la France de respecter ses engagements tout en assurant la sécurité de ses forces.