Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a officiellement demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d’accélérer le retrait de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). Cette demande a été formulée par le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères dans une lettre adressée au Conseil de sécurité. L’information principale réside dans la remise en question de la confiance de la population congolaise envers la Monusco et dans le discrédit qui pèse sur sa crédibilité. Cette demande survient à un moment délicat, à seulement quatre mois des élections nationales.
Les autorités congolaises vont même jusqu’à qualifier la Monusco de “disqualifiée” et estiment qu’elle ne propose plus une solution institutionnelle adéquate à la crise sécuritaire en cours dans l’Est de la RDC. Ce retrait anticipé est également une réponse aux inquiétudes croissantes de la population face à la présence continue de la mission onusienne sur le sol congolais. La RDC se prépare à des élections nationales cruciales, et la question de la sécurité est au cœur des préoccupations.
Le gouvernement de Kinshasa a directement interpellé le Conseil de sécurité des Nations unies pour la mise en œuvre du plan de transition révisé de la Monusco. Il souhaite également une réduction progressive des effectifs des casques bleus dès cette année. Cette demande reflète la volonté du gouvernement congolais de prendre en main la responsabilité de la sécurité nationale, malgré les défis persistants dans l’Est du pays.
Cette demande formelle intervient à quelques semaines de la tenue de l’assemblée générale des Nations unies, qui marquera également la fin du quinquennat de Félix Tshisekedi en tant que président de la RDC. La décision de demander le retrait accéléré de la Monusco est un élément clé de la politique étrangère de la RDC sous son leadership.
La demande de retrait accéléré de la Monusco par la RDC constitue un enjeu majeur pour la stabilité du pays à l’approche des élections nationales. Cette décision, prise dans un contexte électoral tendu, témoigne de la volonté du gouvernement congolais de reprendre en main la gestion de sa sécurité nationale. Le rôle futur de la Monusco en RDC reste sujet à débat, et son retrait anticipé aura des implications importantes pour l’avenir politique et sécuritaire du pays.