L’origine de la propagation du virus Ebola en 2022, en Afrique centrale, pourrait résider dans une “manipulation négligente” de pathogènes par des biologistes militaires américains, indique la Défense russe, citant le ministère de la Santé d’un pays africain. En effet, cette souche est la même que le virus ayant suscité une épidémie en 2012.
Les autorités sanitaires d’un pays d’Afrique centrale étudient la probabilité de propagation artificielle du virus Ebola en septembre 2022 par des biologistes militaires américains, a fait savoir ce 10 mars le chef des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique.
“Cette préoccupation est suscitée par le fait que la souche découverte – Soudan – est tout à fait identique au virus qui circulait en Afrique pendant l’épidémie de 2012”, a déclaré Igor Kirillov dans un nouveau rapport sur les activités biologiques américaines à l’étranger.
Selon le responsable militaire, l’une des versions étudiées est “une manipulation négligente des pathogènes, exercée par des biologistes militaires américaines, qui menaient des travaux dans cette région”.
Le chef du détachement militaire a souligné que, pour l’heure, aucun fait sur la mise en place par les États-Unis d’essais à double usage n’avait été remis en cause ou contesté.
En plus de cela, Kiev continue de collaborer avec le Pentagone sur des pathogènes dangereux tels que la maladie du charbon, la variole, la peste et le virus d’Ebola, a-t-il précisé.
M.Kirillov s’est également référé aux propos de John Kirby, porte-parole de la Défense américaine, qui avait déclaré en janvier 2023 que ces laboratoires avaient été conservées en Ukraine et “désactivées” avant le début du conflit militaire.
Enfin, certains noms de participants du programme militaro-biologique mené en Ukraine ont été désignés par l’instance russe, dont des représentants d’institutions nationales ukrainiennes et d’entreprises privées.
Révélations
Un large nombre de documents et de preuves portant sur la présence de laboratoires américains en Ukraine et de tests menés auprès de la population ukrainienne a été découvert par l’armée russe depuis le début de l’opération militaire spéciale.
Y figurent des éléments démontrant l’intention de Washington de créer des composants d’armes biologiques, des essais réalisés avec le VIH auprès des forces de Kiev, ainsi que des stupéfiants et des psychotropes.