La Somalie, l’Éthiopie, Djibouti, l’Érythrée, l’Afrique subsaharienne, l’Afghanistan, le Yémen… Autant de pays et régions où la famine peut être arrêtée si les 500.000 tonnes de céréales russes sont enfin débloquées, a déclaré à Sputnik le responsable du partenariat entre le bureau de l’Onu pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Russie.
Le déblocage des livraisons gratuites de céréales russes contribuera à mettre fin à la famine dans une série de pays pauvres, dont beaucoup en Afrique, a déclaré à Sputnik le directeur du bureau de liaison de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avec la Russie.
“Une telle injection ponctuelle permettra, si elle atteint les consommateurs, de stopper les flambées de famine dans les pays touchés. Il s’agit principalement des pays de la Corne de l’Afrique [la Somalie, l’Éthiopie, Djibouti, l’Érythrée, ndlr], de l’Afghanistan, du Yémen, d’un certain nombre d’États d’Afrique subsaharienne”, a indiqué Oleg Kobiakov.
Dans le cadre de cette initiative annoncée par le ministre de l’Agriculture et confirmée par le Président russe, Moscou s’est déclaré prêt à fournir gratuitement jusqu’à 500.000 tonnes de céréales aux pays pauvres.
M.Kobiakov a ainsi annoncé que cette proposition des autorités russes avait été entendue. Selon lui, “ces questions sont désormais réglées par l’intermédiaire de l’Onu élargie”.
En outre, il a tenu à souligner que le déblocage de l’approvisionnement en céréales russes gratuites apporterait une aide substantielle aux organisations humanitaires qui fournissaient une aide alimentaire d’urgence aux pays touchés par les conflits, la sécheresse, les effets des pandémies ou les mauvaises récoltes.
Ce sont notamment les sanctions unilatérales occidentales imposées contre la Russie qui paralysent tout le processus d’exportations de céréales et d’engrais russes à titre gracieux. Et ceci malgré un mémorandum signé en juillet entre les Nations unies et la Russie garantissant que les sanctions occidentales contre Moscou ne concerneront pas les céréales ni les engrais, de manière directe ou indirecte. Même si les parties ont réussi à envoyer 20.000 tonnes de fertilisants russes gratuits vers le Malawi en novembre, 280.000 tonnes restent toujours bloquées dans des ports européens.