Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a exprimé, dans une lettre ouverte, sa profonde inquiétude face à l’aggravation de la violence au Moyen-Orient, appelant à un cessez-le-feu immédiat. Il a particulièrement déploré les conséquences dramatiques des frappes sur les populations civiles, notamment à Gaza.
Dans cette lettre publiée ce lundi 7 octobre, Ramaphosa a dénoncé l’escalade des violences, mentionnant les frappes israéliennes au Liban et les attaques de l’Iran contre Israël. Le président a exhorté à la cessation des hostilités, soulignant l’urgence de mettre fin aux souffrances des habitants de Gaza, qui subissent de lourdes pertes en raison du conflit.
Le contexte de cette crise remonte à l’année dernière, lorsque les tensions au Moyen-Orient ont de nouveau empiré. Depuis, la violence n’a cessé de s’intensifier, causant de nombreuses victimes civiles et exacerbant les divisions existantes. Le gouvernement sud-africain, qui a toujours défendu la libération des otages israéliens détenus par le Hamas, a fréquemment regretté l’absence de solution durable au conflit israélo-palestinien.
Ramaphosa a affirmé que cette nouvelle escalade fait partie d’une dynamique de violence qui dure depuis plus de cinquante ans, en raison de l’occupation de la Palestine. Selon lui, tant que cette occupation persistera et qu’aucune solution équitable ne sera trouvée pour garantir les droits des Israéliens et des Palestiniens, la région restera une source de tensions constantes.
Les perspectives de retour au calme sont limitées, mais Ramaphosa estime que la communauté internationale doit jouer un rôle plus actif pour faire pression sur les parties impliquées. Il appelle à la mise en place d’un cadre de négociations pour encourager une paix durable, répondant aux aspirations légitimes des deux peuples à vivre en sécurité et avec dignité.