Dans un contexte de crise prolongée en Libye, des représentants du camp de l’est libyen au sein du Comité national chargé de préparer une grande Conférence inclusive de réconciliation nationale menacent de quitter ce groupe. Cette décision est motivée par leurs profonds griefs à l’égard de la direction du comité, notamment contre Abdullah al-Lafi, critiqué pour ses récentes décisions controversées.
Les tensions au sein du comité sont exacerbées par la récente décision d’Abdullah al-Lafi d’exclure certaines victimes de l’Armée nationale libyenne des indemnisations prévues, une mesure considérée comme une violation du principe de neutralité. En outre, l’annulation répétée de réunions clés du comité par al-Lafi est perçue comme un frein aux efforts de réconciliation, suscitant un mécontentement croissant parmi les représentants de l’est libyen.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est en proie à une instabilité chronique, marquée par des divisions internes et des ingérences étrangères. Dans cet environnement complexe, le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, présidé par Denis Sassou-Nguesso, a œuvré sans relâche pour l’organisation d’une conférence nationale visant à unifier le pays et à jeter les bases d’une réconciliation durable.
La menace de retrait du camp de l’est risque de compromettre la tenue de la conférence prévue à Syrte le 28 avril prochain, soulignant les défis persistants auxquels fait face le processus de réconciliation libyen. La réponse du Conseil présidentiel libyen et du comité de haut niveau de l’UA à cette crise interne pourrait déterminer l’avenir des efforts de pacification en Libye.
Propositions de titres pour l’article:
“Crisis en Libye : le Comité de réconciliation face à un possible effondrement”
“Libye : tensions au sein du Comité national, la réconciliation en péril”
“Risque de scission : les représentants de l’est libyen défient le Comité de réconciliation”