Sylvia Valentin Bongo, l’ancienne première dame du Gabon, a été placée en détention provisoire pour une durée d’au moins dix jours. Cette décision intervient dans le contexte du coup d’État survenu le 30 août, où son mari, Ali Bongo Ondimba, a été renversé. Les charges qui pèsent sur elle sont liées à des crimes économiques.
L’inculpation de Sylvia Bongo remonte à deux semaines, laquelle porte sur des accusations de recel, faux et usage de faux, ainsi que blanchiment de capitaux. La nuit du 11 au 12 octobre 2023, un juge d’instruction a ordonné sa mise en détention provisoire de dix jours. Cette décision fait suite à une demande de report formulée par son avocate, Me Gisèle Eyue Békalé.
Cette détention intervient après une période de résidence surveillée à laquelle Sylvia Bongo était soumise depuis le coup d’État. Des signes précurseurs de cette incarcération se sont manifestés lorsque son fils et ses biens, tels que ses chiens, cuisinier, femme de chambre, et sa trousse de beauté, ont été éloignés. Cette évolution marque un nouveau tournant dans la vie de l’ancienne première dame.
La prison centrale de Libreville, où Sylvia Bongo est détenue, compte déjà d’autres personnalités liées au régime déchu, y compris son fils Noureddin Bongo Valentin et Brice Laccruche Alihanga, ex-directeur de cabinet de son époux. La confrontation entre Sylvia Bongo et Brice Laccruche Alihanga précédant son incarcération souligne l’importance de son rôle au sommet de l’État.