La journaliste camerounaise poursuit sereinement son chemin dans le merveilleux monde des belles lettres.
C’est avec beaucoup d’émotions que l’écrivaine l’a annoncée sur sa page Facebook. « Je suis très heureuse de vous annoncer la publication de mon premier roman intitulé “Tant d’adieux”. C’est, pour moi, une grande émotion. Un vieux rêve qui se réalise » . Pour y arriver, l’écrivaine affirme y avoir travaillé pendant deux ans, neuf mois et vingt-cinq jours. Des moments de solitude pendant dit-elle, « J’ai pris mon temps. J’ai écrit, réécrit, supprimé et réécrit. J’en ai agacé plus d’un avec cette histoire », confie-t-elle.
Son roman “Tant d’adieux” est selon la note de l’éditeur, ” une succession d’événements heureux et malheureux, d’adieux surtout, qui conduit à la rencontre de deux mondes, trop différents pour se concilier, mais pas assez pour s’opposer ». La journaliste parle de tribalisme, de culture et de religion. Des thèmes qui tranchent avec son dernier récit autobiographique, « Mes confessions anonymes » où elle s’exprime sur d’amour et la dépendance affective.
C’est grâce à un appel à candidature lancé en 2021 par la maison d’Éditions, Lakalita que ce roman a été publié. Irène Fernande Ekouta avait été retenue parmi les lauréats. Ils ont ensemble, participé à une résidence d’écriture d’un mois à Ouagadougou, au Burkina Faso sous l’encadrement de Dr Ndongo Mbaye, sociologue, écrivain et journaliste. Au terme de ce processus d’accompagnement, les éditions Lakalita ont publié les romans des trois lauréats. A savoir, « Tant d’adieux » de la camerounaise Irène Fernande Ekouta, « L’orgasme douloureux » de la Béninoise Carmen Fifamè Toudonou et « Je n’étais qu’un enfant », du malien Safiatou Ba.
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