Amnesty International a récemment fustigé les gouvernements occidentaux pour leur soutien à l’invasion de Gaza par Israël, les accusant de pratiquer une politique des doubles standards. Selon l’organisation de défense des droits humains, cette approche représente une menace sérieuse pour les droits de l’homme.
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a souligné que les gouvernements occidentaux adoptent des positions divergentes dans la gestion des conflits internationaux, en particulier dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Elle a dénoncé le fait que ces gouvernements exigent un soutien immédiat à l’Ukraine tout en appelant à l’inaction face aux souffrances de la population de Gaza.
Cette attitude a été vivement critiquée lors d’un Forum sur la paix à Paris, où Callamard a souligné le double standard comme la plus grande menace actuelle pour les droits de l’homme. La situation au Moyen-Orient, notamment dans le conflit israélo-palestinien, est devenue un sujet de préoccupation majeur pour les défenseurs des droits humains.
Amnesty International appelle à un cessez-le-feu à Gaza, suivant ainsi la voie de nombreux pays à travers le monde. La nécessité d’une action internationale pour mettre fin aux souffrances causées par l’agression israélienne est devenue impérative, selon l’organisation.
Les dirigeants arabes et musulmans ont dénoncé les crimes contre l’humanité à Gaza lors d’un sommet extraordinaire à Riyad. Ils ont rejeté la qualification de la guerre comme légitime défense, appelant le Conseil de sécurité des Nations unies à adopter une résolution contraignante pour mettre fin à l’agression israélienne.
Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne bombarde la bande de Gaza en réponse à une attaque meurtrière du Hamas. Les pertes humaines, en particulier parmi les civils, sont alarmantes, mettant en évidence l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin à cette crise humanitaire.