L’Organisation mondiale de la santé (Oms) estime à plus d’un million le nombre de décès dus aux maladies cardiovasculaires tous les ans en Afrique subsaharienne .
Le monde célèbre ce 29 septembre, la journée mondiale du Cœur. Un organe vital que tout être humain devrait chérir en le gardant en bonne santé. Si les organisations sanitaires ont réussi à gagner presque le combat contre les maladies infectieuses, les maladies du cœur qui sont non infectieuses, reste un sujet de préoccupation majeure. Au Cameroun, les chercheurs ont estimé à 4 millions le nombre de personnes exposant tous les ans aux maladies cardiovasculaires telles que l’hypertension, les accidents cardiaques etc. Parmi celles-ci, des enfants et des adultes. Les causes selon Pr Anastaze Dzudie, cardiologue et rythmologue à l’hôpital général de Douala, sont la mauvaise hygiène de vie, la sédentarité, la toxicomanie et l’obésité. Le médecin soutient que «les gouvernements doivent attaquer très agressivement et efficacement les maladies non transmissibles et particulièrement les maladies cardiovasculaires ». Le Cameroun comme tous les pays africains devraient intégrer dans leur politique de développement, une alimentation saine, la limitation du stress, la pratique d’une activité physique régulière, la limitation de la consommation sel, de l’alcool et du tabac. Et pour ceux qui souffrent déjà des maladies du cœur, le cardiologue conseille aux gouvernements, de faciliter l’accès aux traitements médicamenteux et interventionnels. La mise en place d’une couverture médicale universelle au Cameroun ne serait que salutaire pour l’Afrique dont les décès dus aux maladies cardiovasculaires représentent 13 % des décès dans le monde.
A.T.
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