La Cour de justice de la Cédéao se penche sur la requête de l’ancien président nigérien, Mohamed Bazoum, qui réclame sa libération immédiate ainsi que celle de sa famille, et le retour à l’ordre constitutionnel, trois mois après un coup d’État militaire.
Depuis Dakar, les avocats de la famille Bazoum ont plaidé en faveur de la liberté d’aller et venir. Selon eux, l’absence de poursuites formelles et d’inculpations notifiées constitue une détention arbitraire, en violation de la Charte africaine des droits de l’homme, protégée par la Cour de justice de la Cédéao.
Le coup d’État du 26 juillet a empêché Mohamed Bazoum d’exercer ses fonctions de président, portant ainsi atteinte à la bonne gouvernance. L’avocate ivoirienne Florence Loan souligne l’importance de la décision de la Cour de justice de la Cédéao pour faire respecter les principes de la communauté ouest-africaine.
La défense de l’État du Niger affirme que la famille Bazoum n’est pas séquestrée, mais plutôt maintenue à domicile pour des raisons de sécurité. En outre, les avocats des autorités putschistes estiment que la Cour de justice de la Cédéao n’a pas compétence pour restaurer l’ordre constitutionnel dans un pays.
La Cour rendra son verdict le 30 novembre, une décision qui aura un impact significatif sur la situation politique au Niger et dans toute la région ouest-africaine.