La première semaine de la session budgétaire au Parlement camerounais est marquée par un « quiproquo » troublant autour du poste de directeur de cabinet du président de l’Assemblée. Des commentaires variés, qualifiant l’affaire d’« imbroglio » ou de « scandale », ont émaillé les débats, mettant en lumière des documents contradictoires et des soupçons de falsification de cachet officiel.
Le limogeage annoncé de Boukar Abdourahim et son remplacement par Kamsouloum Elhadji Hachimi ont été diffusés dans le journal de 17h de la radio-télévision nationale camerounaise. Cependant, un autre communiqué daté du même jour, circulant sur les réseaux sociaux, dément formellement ce limogeage. La confusion atteint son paroxysme lorsque le président de l’Assemblée, Cavayé Yeguié Djibril, déclare dans un communiqué officiel qu’aucun changement n’a eu lieu, accusant des individus malveillants d’imiter sa signature et de fabriquer des cachets pour déstabiliser l’institution.
Bien que le poste de directeur de cabinet ne soit pas directement lié au travail législatif, cette affaire suscite un malaise parmi les députés. Les communications contradictoires attribuées au président de la chambre basse du Parlement accentuent la perplexité, alimentant un débat houleux au sein de l’Assemblée nationale.
L’opposant Cabral Libii qualifie cette situation d’« infamante », soulignant le besoin de clarification. Des représentants du parti majoritaire expriment leur vigilance, espérant que cette affaire n’entravera pas le travail parlementaire. Les appels à démêler cette situation se multiplient, soulignant l’importance d’établir la véracité des documents en circulation.