Ce mardi, six des 24 candidats en lice pour l’élection présidentielle de décembre 2023 en République Démocratique du Congo ont exprimé leurs préoccupations concernant le processus électoral. Ils ont soulevé des questions cruciales et ont appelé à une réunion urgente entre la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et l’ensemble des candidats afin d’assurer des élections pacifiques.
Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Seth Kikuni, Marie José Ifoku, et Franck Diongo, tous candidats à la prochaine élection présidentielle, ont exprimé leurs exigences envers la Céni concernant l’affichage des listes électorales dans chaque bureau de vote, conformément à la loi électorale. Jusqu’à présent, la Céni n’a affiché ces listes que dans quelques antennes, principalement à Kinshasa.
Interrogée à ce sujet, la Commission électorale reconnaît le retard, toutefois, elle assure que les listes électorales définitives seront affichées dans tous les bureaux de vote avant les élections.
Les six candidats ont exprimé de vives critiques envers la Céni, les accusant de manquer de transparence dans la gestion du processus électoral. Ils dénoncent un manque de clarté concernant les aspects financiers, logistiques, et organisationnels des scrutins, craignant que cela ne conduise à une situation chaotique.
Parmi les signataires de cette déclaration, Frank Diongo se distingue comme l’un des candidats les plus intransigeants. Il insiste notamment sur la nécessité de publier les listes électorales dans chaque bureau de vote pour permettre une meilleure surveillance électorale et éviter le gonflement des noms et du nombre. Il est important d’avoir l’affichage des listes électorales dans chaque centre et bureau de vote pour éviter une élection chaotique.
Les candidats ont également sollicité la publication complète de la cartographie des bureaux de vote et la géolocalisation des machines à voter. Partiellement, leur demande a déjà été satisfaite avec la publication de la cartographie en ligne. Cependant, cette information n’est pas encore disponible en format « téléchargeable et imprimable », rendant sa consultation et son utilisation complexes pour diverses parties prenantes.