Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), dirigé par l’ancien président Joseph Kabila, fait entendre sa voix avec force en République démocratique du Congo (RDC), en demandant un nouveau processus électoral. Leur absence marquée lors des récentes élections présidentielles, législatives, provinciales et municipales partielles souligne un boycott total du processus.
Les membres du PPRD justifient leur défiance envers ces élections en citant le manque de confiance envers les institutions encadrant le processus, notamment la Commission électorale et la Cour constitutionnelle. L’ancien parti présidentiel, composant la majorité au sein de l’Assemblée nationale, rejette fermement les résultats et réaffirme sa position pour un nouveau processus.
Il est crucial de replacer cette contestation dans son contexte. Dès 2021, le PPRD a émis des avertissements sur la validité de ce processus électoral, mettant en avant des préoccupations liées à la confiance envers les institutions chargées de superviser les élections. Leur défiance s’est manifestée à travers un boycott généralisé, y compris l’enrôlement des électeurs.
En évoquant les perspectives futures, le PPRD se prépare à affronter les conséquences de son choix de boycotter les élections. Des membres du parti anticipent des défis, notamment sur le plan financier, pour les cinq prochaines années. Damase Muba Kitwa, vice-président du groupe parlementaire PPRD, reste confiant malgré les difficultés à venir.
La déclaration du PPRD souligne également le soutien continu de plus de 70 élus restés fidèles à l’ex-président Joseph Kabila, qui ne seront pas présents lors de la prochaine législature. Le parti reste ferme dans sa position, affirmant que leur défiance envers le processus électoral est motivée par la nécessité de garantir la légalité et la transparence.
En réaction, l’opposition actuelle reprend les critiques formulées depuis 2021, exigeant une recomposition de la Commission électorale, de la Cour constitutionnelle et de la loi électorale. Elle accuse ces structures de fonctionner en violation de la loi, appelant à un retour à la légalité pour assurer l’intégrité du processus électoral en RDC.