Lors de la deuxième audience de l’affaire qui l’oppose à la justice, Salomon Idi Kalonda, conseiller de Moïse Katumbi, est apparu devant le tribunal en République Démocratique du Congo (RDC) le 18 septembre. Cette audience fait suite à une précédente qui a eu lieu il y a un mois. Au cœur de cette affaire, des accusations de trahison, d’entente avec des officiers rwandais, et de complicité avec la rébellion du M23 pèsent sur Kalonda. Cependant, ce qui a attiré l’attention de tous, c’est l’état physique préoccupant dans lequel il s’est présenté à la cour.
Salomon Idi Kalonda, visiblement affaibli, peinait à marcher et son visage traduisait une grande fatigue. Malgré cela, il a tenu à expliquer sa présence à l’audience, affirmant que, tout comme la maladie peut l’emporter, la situation qu’il vit avec ce procès “de la honte” pourrait également l’emporter. Il a souligné qu’il avait exigé d’être présent, mais il a admis qu’il ne pourrait pas rester debout pendant toute l’audience en raison de ses limites physiques.
Le conseiller de Moïse Katumbi a été transféré à l’hôpital il y a une semaine en raison de problèmes de santé. Lors de son audience, il était entouré d’une équipe d’au moins vingt avocats. La défense a plaidé l’incompétence de la cour pour juger leur client, en arguant qu’il s’agit d’un civil. De plus, ils ont soulevé des réserves quant à la régularité de la procédure, en demandant l’annulation de l’ensemble des procès-verbaux en raison d’une détention jugée inconstitutionnelle et de l’absence de représentation juridique lors des interrogatoires initiaux.
La prochaine audience est prévue pour lundi prochain, au cours de laquelle le ministère public devra répondre aux arguments présentés par la défense de Salomon Idi Kalonda. Cette affaire, qui suscite déjà de nombreuses interrogations quant à la santé de l’accusé et à la légalité de la procédure, continue d’évoluer, laissant planer des incertitudes sur son dénouement final.