La polémique de la double nationalité s’invite dans la présidentielle sénégalaise
Un Débat sur la Nationalité Ébranle la Présidentielle Sénégalaise
Au cœur de la préparation pour les élections présidentielles au Sénégal, une polémique sur la double nationalité de certains candidats agite le paysage politique. Parmi eux, Rose Wardini, candidate à la présidence, est accusée de posséder la double nationalité franco-sénégalaise, une situation qui contrevient aux exigences constitutionnelles du pays, qui stipulent que tout candidat doit être exclusivement sénégalais.
L’origine de la controverse repose sur une capture d’écran diffusée sur les réseaux sociaux, issue du site officiel de l’administration française, montrant Rose Wardini inscrite sur la liste électorale consulaire de Dakar comme électrice française. Cette information, vérifiée et toujours actuelle, soulève des questions sur sa validité en tant que candidate à la présidence sénégalaise, malgré la validation de sa candidature par le Conseil constitutionnel.
La constitution sénégalaise est claire sur la nécessité d’une nationalité exclusivement sénégalaise pour se présenter à la présidence. Le cas de Rose Wardini rappelle celui de Karim Wade, écarté de la course pour des raisons similaires, bien que la décision concernant Wardini par le Conseil constitutionnel, basée sur sa déclaration de renonciation à la nationalité française, ne souffre d’aucun appel.
Cette affaire survient alors qu’une enquête parlementaire est lancée sur le processus de sélection des candidats par le Conseil constitutionnel. La situation de Rose Wardini, gynécologue et leader du mouvement Sénégal Nouveau, jette un doute sur l’intégrité du processus électoral, mettant en lumière les défis de la gouvernance et de la transparence dans le contexte électoral sénégalais.
Ni Rose Wardini ni son équipe de campagne n’ont pour l’instant réagi officiellement à cette controverse, laissant place à des spéculations et à une attention médiatique soutenue. La confirmation de sa date de naissance par son camp sans commentaire supplémentaire alimente le débat sur sa candidature et sa légitimité.
Cette polémique intervient à un moment critique pour la démocratie sénégalaise, soulevant des questions sur l’éligibilité et l’intégrité des candidats. Elle met en exergue la nécessité d’une clarification légale et d’une transparence accrue dans le processus électoral, essentiels pour la confiance des électeurs et la légitimité de l’élection présidentielle.