Dans le cadre de la tournée sous-régionale qu’il a entamée depuis sa prise de pouvoir, le chef d’État sénégalais s’est déjà rendu au Nigeria, au Ghana, en Côte d’Ivoire, en Guinée, en Mauritanie ou encore en Gambie.
Cette fois-ci, sa mission à Bamako et à Ouagadougou est cruciale et porte le message de plusieurs dirigeants régionaux qui lui ont demandé d’être le médiateur avec les États de l’AES, qui ont décidé en février dernier de quitter la CEDEAO et de mettre en place une Confédération des Etats du Sahel.
Le président du Nigeria et de la CEDEAO, Bola Tinubu et le chef de l’Etat Ghanéen, Nana Akufo-Addo, ont tous deux fait appel au président Bassirou Diomaye Faye pour conduire une médiation en vue réconcilier les relations entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger avec l’organisation sous-régionale.
Lors de son premier discours officiel, Bassirou Diomaye Faye, qui se dit « panafricaniste de gauche » et le garant d’une « démocratie renforcée », déclaré aussi vouloir faire revenir au sein de la Cédéao, les trois pays de l’AES.