La décision du président sénégalais Macky Sall de reporter les élections présidentielles prévues initialement pour février à décembre prochain a suscité une vague de critiques et d’incompréhension à travers la sous-région et au-delà. Cette mesure, perçue comme un coup d’État institutionnel, met en lumière l’isolement croissant du chef d’État au sein de la communauté internationale.
Des voix s’élèvent de toutes parts pour critiquer cette initiative. La presse locale et internationale, ainsi que des organismes comme la Cédéao, expriment leur désaccord, appelant à un retour au calendrier électoral initialement prévu. La situation est d’autant plus préoccupante que cette décision contrarie la tradition démocratique du Sénégal, un pays jusque-là loué pour sa stabilité politique.
Ce report survient dans un contexte déjà tendu, marqué par des débats houleux au sein de l’Assemblée nationale et des expulsions de parlementaires. Ces événements ont jeté le doute sur la légitimité du processus législatif ayant mené au report, exacerbant les tensions politiques et sociales au sein du pays.
Face à cette crise, la Cédéao, soutenue par la communauté internationale, notamment les États-Unis, est appelée à jouer un rôle décisif. Il lui est demandé d’adopter une position ferme contre cette décision de Macky Sall, voire d’envisager des sanctions, pour réaffirmer son engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité régionale.