L’opposant sénégalais Ousmane Sonko, emprisonné depuis fin juillet sous diverses inculpations, a annoncé son retour à la grève de la faim, marquant ainsi une protestation persistante contre son incarcération et une démonstration de solidarité envers les militants injustement détenus pour avoir exprimé leurs opinions politiques.
Ousmane Sonko a choisi la grève de la faim comme moyen de résistance en raison de la situation actuelle qu’il endure. Pour lui, c’est l’unique moyen d’attirer l’attention sur son sort et celui de ses compagnons d’infortune. Il a expliqué sur les réseaux sociaux que sa protestation vise à dénoncer la détention arbitraire et électoraliste, en demandant sa libération immédiate. Il est également candidat à la présidentielle de 2024, et cette action vise à marquer sa détermination à participer malgré les obstacles.
L’opposant a été maintenu en détention depuis fin juillet, provoquant un tollé au sein de la communauté internationale qui dénonce des atteintes aux droits de l’homme. Sa grève de la faim intervient après une décision du tribunal d’instance de Ziguinchor de le rétablir sur les listes électorales, rouvrant la possibilité de sa candidature à la présidentielle de 2024. Cependant, sa candidature dépend encore de la décision de la Cour suprême sénégalaise en appel.
La décision du tribunal de rétablir Ousmane Sonko sur les listes électorales est un pas en avant pour l’opposant et son parti. Cela renforce sa position en vue de la présidentielle. Néanmoins, la Cour suprême joue un rôle crucial dans la légitimation de sa candidature. L’avenir politique de Sonko dépend de cette décision, et son retour à la grève de la faim est un signe de sa détermination à voir la justice prévaloir.