La Sierra Leone, pays d’Afrique de l’Ouest, fait face à une situation tendue, marquée par des échanges de tirs à Freetown, sa capitale. Le dimanche 26 novembre, la ville s’est réveillée sous des tirs sporadiques, forçant les habitants à se confiner chez eux. En réponse à ces événements, un couvre-feu national a été instauré.
Les habitants de Freetown ont été surpris par des tirs matinaux, provoquant une réaction immédiate des autorités. Les forces de l’ordre ont bloqué les rues de la capitale, interdisant toute circulation et regroupement. Les marchés et magasins sont fermés, avec seulement quelques vendeurs ambulants présents. Une attaque a également eu lieu à la prison centrale de Pademba Road, entraînant la libération de prisonniers, dont le chanteur Boss Lee.
Cette escalade de violence survient après l’attaque du dépôt d’armes de Wilberforce la nuit précédente, perpétrée par des individus non encore identifiés. Le gouvernement a réagi en instaurant un couvre-feu, appelant les habitants à rester chez eux, comme indiqué dans un communiqué du ministre de l’Information.
En dépit de cette tension, le gouvernement affirme être “maître” de la situation dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. Il reconnaît que les “assaillants” ont attaqué les prisons de Freetown, permettant l’évasion de nombreux détenus. Cette crise s’inscrit dans un contexte de crise économique persistante en Sierra Leone, rappelant le soulèvement populaire de 2022 qui avait entraîné la perte de vies parmi les civils et les militaires.