Au Togo, une tragédie a secoué la petite localité de N’Gobo, à plus de 250 kilomètres au nord de la capitale, quelques jours seulement après la rentrée scolaire. Mercredi 27 septembre, en plein milieu de la matinée, le mur d’une salle de classe à l’école primaire publique de N’Gobo s’est effondré, causant la mort de deux élèves. Le drame a plongé la communauté dans la consternation.
Lorsque le mur de la salle de classe en terre battue s’est effondré, une fillette de six ans et un garçon de sept ans se trouvaient au tableau. L’instituteur était à proximité, témoignant de l’horreur de la scène. Malheureusement, les deux élèves ont été ensevelis sous les décombres, tandis que l’instituteur a été transporté en urgence à l’hôpital de Blitta. La communauté locale reste profondément choquée par cette perte tragique.
Moins de 24 heures après cette tragédie, le ministre de l’Enseignement a pris une décision importante en ordonnant la fermeture d’un lycée à Lomé, invoquant des préoccupations liées à la sécurité des enfants. Cette situation met en lumière un problème plus vaste : de nombreuses écoles au Togo sont encore construites en terre battue et en paille séchée, principalement dans les zones rurales les plus éloignées du pays.
Face à cette tragédie, un conseiller municipal de la région souligne l’urgence de réhabiliter ces écoles vulnérables ou de construire de nouvelles salles de classe. La sécurité des enfants doit être une priorité absolue, et il est essentiel de prendre des mesures pour prévenir de futurs accidents similaires. Cette tragédie à N’Gobo met en évidence la nécessité d’investir dans l’infrastructure éducative du pays et de veiller à ce que tous les élèves aient un environnement d’apprentissage sûr et propice.