Le mardi 14 mai 2024, le Centre d’initiatives pour une migration sûre (CIMS) a lancé une alerte inquiétante sur sa page Facebook. Au moins soixante migrants sont portés disparus depuis le 19 avril dernier, après avoir embarqué à Nouakchott, en Mauritanie, à destination des îles Canaries.
Selon le CIMS, ces migrants ont pris la mer à bord d’un bateau en bois, et depuis leur départ, aucune trace de l’embarcation n’a été retrouvée. Cela fait maintenant 25 jours que le bateau et ses passagers sont introuvables, plongeant les familles et les proches dans l’angoisse. Le CIMS continue les recherches en espérant retrouver les migrants vivants.
La Mauritanie est depuis longtemps un point de départ pour de nombreux migrants africains tentant de rejoindre l’Europe, souvent par des voies maritimes dangereuses. Les traversées vers les îles Canaries, en particulier, sont connues pour leur péril en raison des conditions de navigation difficiles et des embarcations souvent peu fiables.
Les efforts de recherche se poursuivent activement, impliquant des organisations non gouvernementales et les autorités locales. Il est crucial de renforcer les opérations de sauvetage et d’améliorer la sécurité des routes migratoires pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Les familles des disparus attendent désespérément des nouvelles et nourrissent l’espoir d’un dénouement heureux.
Le CIMS a publié les noms et les photos de certains des disparus, incluant Bamale Kéita, Moussa Camara, Samba Camara, Abdoulaye Wagué, Moussa Kanouté et Adama Maïga. Bien que leurs pays d’origine ne soient pas spécifiés, leurs histoires personnelles ajoutent une dimension humaine à cette tragédie collective.
Cette disparition massive souligne l’urgence de solutions internationales pour sécuriser les migrations. Il est impératif de fournir un soutien humanitaire et de renforcer la coopération entre les nations pour garantir des migrations sûres et dignes.