Le gouvernement nigérien prévoit de construire un port sec à Agadez, relié à une future ligne de chemin de fer. Ce projet vise à améliorer le transport des marchandises et à trouver de nouvelles routes commerciales pour éviter les difficultés actuelles, notamment avec la fermeture de la frontière avec le Bénin.
Selon le ministre des Transports et de l’Équipement, Salissou Mahaman Salissou, le port sec servira de centre logistique où les marchandises pourront être stockées, organisées et contrôlées avant d’être envoyées vers leur destination. Grâce à la nouvelle ligne ferroviaire, les échanges avec l’Algérie seront facilités, offrant une alternative aux routes actuelles.
Le Niger est un pays sans accès direct à la mer, ce qui rend son commerce international plus difficile. Depuis la fermeture de la frontière avec le Bénin, il devient urgent de trouver d’autres solutions pour acheminer les marchandises. Ce projet avec l’Algérie pourrait aider à diversifier les routes d’exportation et d’importation.
En plus du port sec, le Niger travaille aussi sur un projet ferroviaire reliant Kano (Nigeria) à Maradi, une ville nigérienne. Cette nouvelle ligne de train pourrait permettre au pays d’améliorer ses échanges avec le Nigeria et de réduire sa dépendance aux autres corridors commerciaux.
Ce n’est pas la première fois que le Niger lance un projet de port sec. En 2014, un projet similaire avait été annoncé pour la ville de Dosso, mais il n’a jamais été réalisé. Cette fois-ci, les autorités devront s’assurer que les financements et les infrastructures suivent pour éviter un nouvel échec.
Si ce projet voit le jour, il pourrait transformer la manière dont les marchandises sont transportées au Niger et renforcer son indépendance économique. Toutefois, sa réussite dépendra de la mise en place des infrastructures et des investissements nécessaires.