Ursula von der Leyen a été réélue ce jeudi 18 juillet à la présidence de la Commission européenne pour un second mandat de cinq ans, obtenant 401 votes de soutien des eurodéputés réunis à Strasbourg. Ce vote, bien au-delà de la majorité absolue nécessaire, témoigne d’un large soutien à sa candidature.
Pour convaincre les eurodéputés, Ursula von der Leyen a présenté une feuille de route ambitieuse et a cherché à obtenir une majorité en répondant aux attentes des divers groupes politiques. Son discours d’une heure, qui a notamment été salué par le Premier ministre polonais Donald Tusk, a souligné la nécessité de maintenir une direction stable face aux défis actuels.
Depuis sa première élection en 2019, Ursula von der Leyen a dirigé la Commission européenne à travers diverses crises, incluant la pandémie de COVID-19 et les tensions géopolitiques croissantes. Sa réélection intervient dans un contexte où l’Union européenne doit naviguer entre des enjeux économiques, climatiques et sécuritaires.
Pour son second mandat, von der Leyen se donne pour priorités de renforcer la compétitivité européenne, d’investir dans les industries critiques et la défense, et de réduire les émissions de 90 % d’ici 2040. Elle a également promis un plan de logement abordable et une Europe plus forte et géopolitique pour faire face aux crises actuelles.
Afin de sécuriser son mandat, elle a obtenu le soutien de plusieurs groupes politiques, y compris les écologistes, les conservateurs et même certaines factions de l’extrême droite. Ces alliances stratégiques montrent sa capacité à rallier une majorité diversifiée pour poursuivre son programme.
Malgré ce large soutien, Ursula von der Leyen fait face à des critiques de l’extrême gauche et de certains groupes nationalistes. Les défis à venir incluent la gestion des relations internationales tendues, notamment avec la Russie et la Chine, et le maintien de l’unité au sein de l’Union européenne face aux crises économiques et sécuritaires.