Le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, est arrivé à Caracas pour une « visite de travail et d’amitié » avec le Venezuela. Cette visite a pour but de renforcer la collaboration économique entre les deux pays, notamment dans les secteurs agricole, minier ou pétrolier. Bien que les économies burkinabè et vénézuélienne soient peu complémentaires, le Burkina Faso cherche de nouveaux partenariats et se tourne vers l’Amérique latine pour diversifier ses relations économiques.
À son arrivée à Caracas, le Premier ministre burkinabè a été accueilli par le ministre vénézuélien des Affaires étrangères et son vice-ministre pour l’Afrique. Au cours de sa visite, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela doit rencontrer plusieurs membres du gouvernement vénézuélien, mais n’aura pas d’audience avec le président Nicolas Maduro. Cette visite se révèle donc plutôt diplomatique et vise à renforcer la collaboration économique entre les deux pays. Malgré le peu de complémentarité entre les économies burkinabè et vénézuélienne, cette visite permettra de discuter de collaborations économiques dans les secteurs agricole, minier ou pétrolier.
Selon les experts, il ne faut pas s’attendre à un nouveau développement entre les deux pays sur le plan économique. Les économies burkinabè et vénézuélienne sont toutes deux en difficulté. Elles exportent des matières premières et importent des produits manufacturés. Leurs agricultures sont également en difficulté, l’une à cause de la guerre contre le terrorisme, l’autre à cause de la révolution agraire de l’ancien président Hugo Chavez. Malgré ces difficultés, le Burkina Faso cherche à diversifier ses partenariats économiques en se tournant vers l’Amérique latine.