Une catastrophe frappe la Zambie avec l’effondrement d’une mine de cuivre illégale, causant la mort d’au moins sept personnes et la disparition de plusieurs dizaines d’autres. Le site de Seseli, situé à Chingola, à 400 km au Nord de la capitale Lusaka, a été le théâtre d’un drame tragique, plongeant la région dans le deuil.
Les travailleurs clandestins, exploitant illégalement la mine, ont été ensevelis lorsqu’une partie du site s’est effondrée jeudi soir. Malheureusement, les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent au fil des recherches. Les secouristes, mobilisés depuis l’incident, font face à des conditions difficiles, avec des pluies torrentielles ayant déclenché un glissement de terrain, piégeant les mineurs dans trois tunnels distincts.
La tragédie souligne les dangers persistants de l’exploitation illégale dans cette région riche en cuivre. La mine, exploitée de manière clandestine, était une zone d’exploitation dite « à ciel ouvert », utilisée lorsque les minéraux recherchés se trouvent relativement proches de la surface. Les autorités locales et des entreprises privées ont intensifié les recherches depuis vendredi, mobilisant des machines pour faciliter les opérations, notamment le pompage d’eau.
Malgré les efforts déployés, les autorités estiment que les mineurs disparus sont présumés morts, mettant l’accent sur la récupération des dépouilles. Cependant, le bilan final demeure incertain, et il reste difficile de déterminer le nombre exact de personnes présentes illégalement sur le site au moment de la tragédie. Ce drame, malheureusement, n’est pas un cas isolé dans une région où l’exploitation illégale des ressources minérales est une réalité récurrente.
La Zambie pleure ses fils et filles emportés par cette tragédie minière. Au-delà de l’émotion, cette catastrophe met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité et de lutter plus efficacement contre l’exploitation illégale, afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.