Depuis le 6 août, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne sont confrontés à d’importantes perturbations dans leur accès à Internet en raison de dommages subis par des câbles optiques sous-marins. Cette situation a été annoncée par les opérateurs de télécommunication touchés par l’incident.
Une série de câbles optiques sous-marins, dont le West Africa Cable System (WACS) et le SAT-3, a été endommagée suite à un glissement de terrain sous-marin dans le canyon du Congo. Les conséquences se font ressentir principalement en Afrique du Sud, en Angola, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Sénégal, d’après les informations relayées par les médias locaux en se basant sur les déclarations des opérateurs d’accès à Internet.
Ces câbles endommagés jouent un rôle crucial dans la connectivité Internet de la région. Le West Africa Cable System (WACS), qui s’étend sur 16 000 kilomètres avec quatre paires de fibres et 15 stations, est opéré par un consortium de 18 opérateurs de télécommunications internationaux. De son côté, le système de câbles SAT-3, opérationnel depuis 2001, offre une capacité de 120 Gbps.
Les opérateurs de télécommunication ont rapidement pris des mesures pour atténuer les perturbations. Openserve, une société spécialisée dans les infrastructures de télécommunication, travaille activement pour réparer les câbles endommagés et rétablir la connectivité. Elle assure que ses investissements dans d’autres capacités de câbles internationaux ont permis de réacheminer automatiquement le trafic Internet, minimisant ainsi l’impact sur les utilisateurs. Toutefois, la durée de la réparation dépendra des conditions météorologiques, et le navire Léon Thévenin a été engagé pour cette tâche.