Le gouvernement britannique et le Rwanda ont signé un nouvel accord sur l’immigration, trois semaines après le rejet d’un projet antérieur par la Cour suprême britannique. L’accord, signé à Kigali en présence du ministre britannique de l’Intérieur, James Cleverly, et du ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, vise à relancer un plan controversé d’expulsion de migrants illégaux vers le Rwanda.
James Cleverly, lors d’une conférence de presse, a souligné l’objectif de résoudre les problèmes juridiques entourant le projet. Le nouvel accord introduit des modifications à la loi sur les réfugiés au Rwanda et garantit que les migrants ne seront pas renvoyés vers des pays tiers. De plus, un tribunal d’appel dédié à Kigali sera établi, permettant aux réfugiés mécontents de contester les décisions.
Le texte doit maintenant être ratifié par les Parlements britannique et rwandais. Des fonctionnaires britanniques seront déployés au Rwanda pour garantir l’équité des procédures conformément aux normes internationales. Le gouvernement britannique cherche à sauver cette mesure après que la Cour suprême britannique a jugé le projet illégal en l’état.
Ce nouvel accord marque la première étape du contournement du rejet initial. Une loi d’urgence sera présentée au Parlement britannique cette semaine, qualifiant le Rwanda de pays sûr. Le partenariat migratoire est crucial pour la politique du gouvernement britannique, qui cherche à réduire l’immigration illégale avant les prochaines élections législatives en 2024.