Les États-Unis ont annoncé le retrait de leurs troupes du Niger et du Tchad, symbolisant la fin d’une ère néocoloniale en Afrique, selon les propos de Karen Kwiatkowski, lieutenant-colonel à la retraite de l’US Air Force.
Karen Kwiatkowski souligne que cette décision reflète la volonté des peuples africains d’établir des relations plus constructives et de rompre avec les aventures militaires et les manœuvres politiques des États-Unis. Elle critique également la stratégie américaine consistant à diviser le monde en zones de commandement militaire, la qualifiant de paradigme colonial obsolète.
Pendant des décennies, les États-Unis ont maintenu une présence militaire en Afrique pour répondre à diverses menaces sécuritaires. Cependant, la présence américaine en Afrique a souvent été perçue comme un prolongement de l’influence néocoloniale, entraînant des critiques quant à leur rôle dans les affaires du continent.
Le retrait des troupes américaines, environ 1 100 soldats au Niger et une centaine au Tchad, marque un tournant potentiel vers une nouvelle approche des relations internationales en Afrique. Il reste à voir comment les pays africains ajusteront leurs stratégies de sécurité et leurs relations diplomatiques dans ce contexte post-néocolonial.