Une nouvelle attaque visant les forces armées togolaises s’est produite ce week-end dans le nord du pays, près de la frontière avec le Burkina Faso. Cet assaut a été revendiqué par le groupe terroriste de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM). Jusqu’à présent, les autorités togolaises n’ont pas communiqué sur cet incident. En revanche, le Niger a exprimé ses condoléances par le biais d’un communiqué officiel.
Dans un message télévisé, le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) du Niger, le général Tiani, a confirmé des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants, sans toutefois fournir de précisions supplémentaires. L’attaque, survenue le samedi 20 juillet, visait une position avancée des forces de défense et de sécurité togolaises à Kpekpakandi, dans la région des Savanes.
Depuis plus de 24 heures, des informations et des images circulent sur les réseaux sociaux, décrivant une attaque brutale contre l’armée togolaise. Des photos montrent des véhicules militaires criblés de balles et des corps de soldats gisant sur le sol. Cet événement tragique rappelle que cette région est régulièrement le théâtre de violences.
Le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) a revendiqué cette attaque, ajoutant à l’inquiétude de la population togolaise. Les autorités togolaises, pour le moment, n’ont pas encore fait de déclaration officielle. Sur les réseaux sociaux, de nombreux Togolais expriment leur soutien aux forces armées et leur préoccupation face à cette situation.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que cette zone est ciblée. Il y a deux ans, une attaque similaire avait eu lieu à Kpekpakandi, dans le canton de Kandjouaré, également près de la frontière avec le Burkina Faso. Cette région est particulièrement vulnérable en raison de sa proximité avec des zones de conflits actifs.
Les attaques répétées dans le nord du Togo soulèvent des questions sur la sécurité et la stabilité de la région. Les forces de défense et de sécurité togolaises doivent renforcer leur présence et leur vigilance pour protéger les populations locales. Par ailleurs, la coopération régionale entre les pays voisins pourrait être cruciale pour lutter efficacement contre ces groupes terroristes et assurer une meilleure sécurité dans la région.