Le Burkina Faso a ouvert un nouveau centre de traitement de l’or à Djikando, dans le centre-est du pays, le 11 novembre. Ce site vient s’ajouter à celui de Méguet, ouvert en mars 2024, et représente une étape importante pour mieux organiser l’exploitation de l’or artisanal, un secteur très important pour l’économie du pays.
D’après Doulaye Sanou, secrétaire général du ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières, ces nouveaux centres ont pour but d’aider les artisans et de maximiser les bénéfices économiques pour les communautés locales. L’objectif est de faire en sorte que les populations locales tirent plus de profits de l’exploitation de l’or, alors qu’elles en sont souvent les moins avantagées.
Le Burkina Faso est l’un des plus grands producteurs d’or en Afrique de l’Ouest, et une grande partie de l’exploitation se fait de manière artisanale. Malheureusement, cette activité est souvent mal encadrée, ce qui pose des problèmes de pollution et de sécurité à cause de l’utilisation de produits chimiques dangereux comme le mercure et le cyanure. Les nouveaux centres de traitement visent à corriger ces problèmes en proposant des alternatives plus sûres et respectueuses de l’environnement.
Le centre de Djikando utilise des technologies modernes qui permettent de traiter le minerai sans utiliser de produits chimiques dangereux. Cela est très positif, non seulement pour la santé des travailleurs, mais aussi pour la protection de l’environnement. En utilisant des techniques sans mercure ni cyanure, le gouvernement espère préserver les écosystèmes locaux et améliorer les conditions de travail des mineurs.
Ces initiatives ont pour but d’augmenter les bénéfices pour les communautés vivant près des sites miniers. En offrant un meilleur encadrement des mineurs et en modernisant les méthodes de traitement, le gouvernement espère redistribuer plus équitablement les profits de l’exploitation de l’or, qui étaient souvent captés par des intermédiaires.
Avec l’ouverture de ces centres, le Burkina Faso montre son engagement à rendre l’exploitation de l’or plus sûre et plus bénéfique pour ses citoyens. Le pays cherche ainsi à mettre en place une exploitation minière plus responsable, qui pourrait servir d’exemple à d’autres pays de la région, où l’exploitation de l’or reste une activité importante, mais souvent mal gérée.