Le président Ibrahim Traoré a profité de la commémoration du 64ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso pour dénoncer avec véhémence les “impérialistes” qu’il accuse de vouloir maintenir le pays dans une situation de dépendance. S’exprimant depuis Barsalogho, il a promis des mesures fermes pour protéger les richesses nationales et affirmer la souveraineté burkinabè.
Au cœur de son discours, Ibrahim Traoré a annoncé un renforcement significatif des capacités de l’armée nationale. “Nous allons construire une armée forte et l’équiper comme il se doit”, a-t-il affirmé, en insistant sur l’importance des opérations militaires actives pour garantir la sécurité des ressources stratégiques du pays.
Ce discours intervient dans un contexte de tensions croissantes entre plusieurs pays africains et leurs anciens partenaires occidentaux. Ces dernières années, le Burkina Faso, confronté à des défis sécuritaires majeurs, a cherché à diversifier ses alliances, marquant une rupture avec certaines relations historiques, jugées néocoloniales par une partie de la population.
Traoré a exhorté la population à rester fière et résiliente face aux défis. “Nous sommes un peuple guerrier et digne”, a-t-il martelé, tout en lançant un avertissement clair à ceux qui espèrent voir le Burkina Faso s’effondrer. Les prochaines années s’annoncent décisives pour traduire cette ambition en actes concrets, avec la modernisation de l’armée comme priorité nationale.
Le dirigeant burkinabè a insisté sur l’urgence de protéger les ressources du pays, en particulier face aux convoitises étrangères. Cette posture reflète une volonté croissante de renforcer l’autonomie économique et stratégique du Burkina Faso, un enjeu central dans un contexte où les richesses minières suscitent de vives convoitises.
En conclusion, Ibrahim Traoré a appelé à une mobilisation générale pour défendre la souveraineté du pays. Ce discours galvanisant s’adresse non seulement à l’élite militaire, mais également à une jeunesse burkinabè désireuse de prendre en main son avenir, en rupture avec un passé jugé trop souvent marqué par la dépendance.