Le gouvernement de la République du Congo a récemment publié les résultats du cinquième recensement général de la population, révélant une augmentation significative de la population de 4 à plus de 6 millions d’habitants depuis 2007. Cependant, cette annonce a été rapidement contestée par l’opposition, menée par Pascal Tsaty Mabiala de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), qui critique l’exactitude des chiffres présentés.
Selon M. Tsaty Mabiala, les résultats du recensement présentent des anomalies significatives, avec des estimations qu’il juge disproportionnées entre certains départements. Il accuse le gouvernement d’avoir surestimé la population dans certaines zones tout en minimisant d’autres, ce qui, à son avis, dénature la réalité démographique du Congo.
Le cinquième recensement général de la population du Congo (RGPH5) s’est déroulé en 2023 et a marqué la première actualisation majeure des données démographiques du pays depuis 2007. Ces recensements sont cruciaux pour la planification économique et sociale, rendant les allégations de manipulation d’autant plus significatives.
La tension monte alors que l’opposition demande une révision des chiffres dans certaines régions. M. Tsaty Mabiala a exprimé son espoir que le gouvernement reconnaîtra les failles signalées et ajustera les données pour mieux refléter la réalité sur le terrain. Cette démarche est perçue comme essentielle pour garantir l’équité et l’efficacité des politiques publiques basées sur ces données.
Le débat autour des résultats du recensement soulève des questions plus larges sur la transparence et la gouvernance en République du Congo. L’exactitude des données démographiques est fondamentale pour la distribution des ressources et la représentation politique, accentuant l’importance de cette controverse.
En fin de compte, la crédibilité du recensement a des implications profondes pour le développement du Congo. Une donnée démographique fiable est cruciale pour la planification des infrastructures, l’éducation, la santé, et d’autres services essentiels. Les critiques de l’opposition, si elles sont fondées, pourraient inciter à des réformes significatives dans la manière dont les futures données sont collectées et analysées.