Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a déclaré ce mercredi qu’il ne briguera pas de second mandat à l’approche de la fin de son quinquennat. Cette annonce intervient à l’issue du conseil des ministres, confirmant que l’actuel chef de l’État quittera ses fonctions en 2025.
Embalo a justifié sa décision après une discussion privée avec son épouse, Dinisia Reis Embalo. Il estime qu’il ne voit plus d’intérêt à s’engager dans une nouvelle campagne politique, notamment face à des adversaires qu’il juge d’un niveau insuffisant. Sa décision semble aussi être motivée par un désir de préserver son intégrité face à la situation politique actuelle.
Cette décision marque un tournant majeur pour le pays, alors que la Guinée-Bissau se prépare à organiser les élections présidentielles de 2025. Umaro Sissoco Embalo, élu en 2020, a souvent été une figure controversée, notamment en raison de ses critiques acerbes envers ses opposants politiques.
Quant à l’avenir, Embalo a laissé entendre que le futur président devra incarner davantage d’honnêteté et de sérieux que les actuels leaders politiques. Il a particulièrement ciblé Domingos Simoes Pereira, son principal adversaire et président du Parlement dissous, qu’il considère inapte à diriger le pays.
Alors que la campagne électorale de 2025 se profile, la décision d’Embalo redistribue les cartes pour ses adversaires. La Guinée-Bissau, en proie à des crises politiques récurrentes, espère désormais une nouvelle ère de stabilité et de gouvernance plus transparente.
La scène politique bissau-guinéenne est désormais ouverte à de nouveaux candidats. L’annonce du retrait d’Embalo, bien que surprenante, pourrait inciter à une refonte de la classe politique pour répondre aux attentes de la population.