L’Afrique du Sud a annoncé qu’elle présentera ce lundi de nouvelles preuves à la Cour internationale de justice (CIJ) concernant le génocide présumé mené par Israël à Gaza. Ces nouvelles preuves seront rassemblées dans un document détaillé, appelé un mémorandum, qui inclura des faits et des arguments supplémentaires, selon une source diplomatique proche du dossier.
Cette initiative de l’Afrique du Sud fait suite à une première plainte déposée fin 2023. Dans cette plainte, Pretoria accusait Israël de violations de la Convention des Nations unies pour la prévention du génocide de 1948. Le nouveau mémorandum vise à apporter des éléments de preuve inédits, précisant les actions que l’Afrique du Sud qualifie d’actes de génocide.
Pour rappel, au début de l’année 2024, la CIJ avait déjà ordonné à Israël de prendre des mesures pour éviter un génocide à Gaza. Depuis, d’autres pays, tels que la Colombie, l’Espagne, la Libye, le Mexique, le Nicaragua, la Palestine et la Turquie, ont rejoint l’initiative de l’Afrique du Sud. Tous ces pays cherchent à mettre fin aux violences qui touchent la population de Gaza.
Pour l’instant, il est difficile de savoir comment évoluera cette affaire, mais l’Afrique du Sud semble déterminée à obtenir le soutien de la communauté internationale. Après avoir ordonné à Israël de mettre fin à ses attaques contre Rafah en mai 2024, la CIJ pourrait envisager des sanctions plus sévères si Israël ne respecte pas les mesures imposées.
Ces nouvelles étapes de la procédure vont au-delà d’un simple conflit militaire. Elles touchent également au respect des droits humains et des lois internationales. Une éventuelle condamnation d’Israël par la CIJ pourrait intensifier la pression diplomatique et mener à de nouvelles sanctions contre l’État israélien. De plus en plus de pays se mobilisent sur cette question, réclamant la fin des violences à Gaza.