Le Burkina Faso a franchi une étape décisive dans la gestion de sa communication en temps de crise et de guerre en attribuant un contrat de 825 800 dollars à l’agence Im Print. Cette décision souligne l’importance cruciale de la communication dans les stratégies de réponse aux situations sécuritaires actuellement préoccupantes.
Ce contrat, révélé lors du Conseil des ministres du 4 avril, montre une répartition des fonds mettant l’accent sur la communication en période de guerre, qui se voit attribuer 80% du budget total. La communication en temps de crise reçoit quant à elle 20% du financement, ce qui témoigne de la priorisation de la communication comme outil de guerre psychologique et de gestion des perceptions publiques face à la menace terroriste.
Cette mesure intervient dans un contexte où le Burkina Faso est régulièrement confronté à des attaques terroristes. Ces événements tragiques ont engendré une situation de crise sécuritaire, poussant le gouvernement à chercher des solutions innovantes pour maintenir la stabilité et sécuriser sa population.
Avec cette initiative, le Burkina Faso espère renforcer son dispositif de communication en vue de mieux gérer l’information en période de crise et de guerre. L’objectif est double : informer efficacement la population tout en contrant les narratives adverses, dans le but ultime de sauvegarder la cohésion sociale et de renforcer le moral national face aux menaces.
Peu d’informations filtrent sur l’agence Im Print, désormais au premier plan de la communication gouvernementale en période critique. Cette collaboration marque un tournant potentiel dans la manière dont le Burkina Faso aborde la communication stratégique en temps de crise.
L’attribution de ce contrat représente une étape significative dans l’effort du Burkina Faso pour affronter ses défis sécuritaires. Elle révèle la prise de conscience par le gouvernement de l’importance cruciale de la communication dans la gestion des situations de crise et de conflit.