La fraude et la contrebande minières ont un impact négatif sur le secteur minier congolais, empêchant ainsi le développement socio-économique du pays. C’est pourquoi le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) multiplie les initiatives pour lutter contre ces fléaux. Le 14 avril dernier, le gouvernement a créé l’Inspection Générale des Mines (IGM), un nouvel outil de lutte contre la fraude et la contrebande minières, qui sera placé sous l’autorité du ministre des Mines.
L’IGM est un service public autonome administrativement et financièrement, qui va jouer un rôle de coordination et de liaison entre les différents organismes publics chargés du contrôle de la traçabilité des produits miniers, des sites d’extraction aux points d’exportation. Pour ce faire, elle assurera la conception, la mise en œuvre et le suivi des mesures visant à améliorer la collaboration sur le terrain entre les divers services. Ainsi, elle contribuera à la lutte contre la fraude minière, sous toutes ses formes.
La RDC possède d’importantes ressources minérales, dont certaines sont essentielles à la transition énergétique, telles que le cuivre, le cobalt et le lithium. Cependant, la présence de ces richesses attire également divers trafiquants et négociants qui font sortir illégalement les minerais du pays. Cette pratique prive la RDC d’une partie de ses ressources financières, d’où la nécessité de lutter contre ce fléau. L’IGM sera ainsi un nouvel outil au service des autorités congolaises pour mettre fin à la fraude et à la contrebande minières.