Sept survivants ou les familles des victimes d’une sanglante attaque jihadiste à Palma en mars 2021 ont récemment déposé une plainte pour “homicide involontaire et non-assistance à personne en danger” à l’encontre de TotalEnergies, une multinationale engagée dans un méga-projet gazier dans la région. Cette accusation majeure a secoué la communauté internationale.
Les plaignants, de nationalité sud-africaine et britannique, comprennent trois survivants de l’attaque de Palma et quatre ayants droits de victimes. Ils soutiennent que TotalEnergies a été négligente envers ses sous-traitants et n’a pas fourni une assistance adéquate. Les plaignants estiment que la multinationale aurait pu faire davantage pour les secourir, y compris la mise en place d’un plan de sécurité complet et la fourniture de carburant à une société de sécurité privée qui tentait de secourir les personnes prises au piège dans un hôtel attaqué par les insurgés.
Il est essentiel de se rappeler que l’attaque sanglante de Palma en mars 2021 avait été revendiquée par le groupe État islamique. Cette attaque a entraîné la mort de centaines de personnes et de sous-traitants, selon une enquête du journaliste Alex Perry, qui a révélé que plus de 1 400 civils avaient été tués ou portés disparus.
Cette plainte met en lumière les enjeux cruciaux de la sécurité dans les opérations des multinationales en Afrique. Les plaignants cherchent à obtenir justice pour les victimes et à faire en sorte que les entreprises opérant sur le continent assument pleinement leurs responsabilités en matière de sécurité.
Néanmoins, TotalEnergies réfute ces allégations, affirmant que l’évacuation du personnel et des sous-traitants avait eu lieu, et que la sécurité du site reposait principalement sur les forces de sécurité mozambicaines. Cette affaire devrait attirer l’attention des acteurs internationaux et poser des questions sur la responsabilité des entreprises dans des environnements potentiellement dangereux.