Les Assises nationales du Niger ont officiellement débuté à Niamey, dans la prestigieuse salle de conférence internationale Mahatma Gandhi, marquant le lancement d’un processus décisif pour la stabilité et la prospérité de l’État.
Lors de l’inauguration, le général de brigade Abdrahamane Tiani, président du CNSP, a salué les sacrifices du peuple et appelé à une vigilance accrue contre les ennemis de l’AES. Son discours, empreint d’un patriotisme affirmé, invitait chaque citoyen à participer activement à ce mouvement historique, soulignant l’importance d’une mobilisation collective.
Ces travaux interviennent dans un contexte marqué par des défis politiques et sécuritaires. Le gouvernement nigérien, conscient des enjeux, cherche à poser des bases solides pour répondre aux turbulences récentes et renforcer la cohésion nationale, tout en s’appuyant sur l’histoire d’un peuple résilient et engagé.
Les acteurs de ces Assises espèrent établir des fondations inébranlables pour une stabilité politique durable. Les discussions sont orientées vers l’élaboration d’actions concrètes et de mécanismes de suivi afin d’assurer la mise en œuvre de recommandations visant à bâtir un État fort et prospère.
Le président de la Commission, Mamoudou Harouna Djingarey, a mis en exergue la volonté collective de transformer cette initiative en un levier de développement national. Il a insisté sur la nécessité de définir des stratégies claires et de renforcer la collaboration entre les différentes composantes de l’État pour assurer une mise en œuvre efficace.
Sur le terrain, des acteurs locaux et des observateurs internationaux saluent l’ouverture des Assises comme un moment charnière dans l’histoire politique du Niger. Ces échanges renforcent l’idée que, malgré les défis persistants, une volonté politique forte et une participation citoyenne active pourraient transformer les aspirations en une réalité tangible pour l’avenir du pays.