Le Burkina Faso assiste à une série de mesures disciplinaires sans précédent au sein de ses forces armées. En effet, le président Ibrahim Traoré, fidèle à ses engagements de rigueur, a validé la radiation de quatre militaires, accusés de fautes graves. Ces décisions, officialisées le 09 février 2024 par le ministre de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly, s’inscrivent dans une volonté claire de purger l’armée de tout comportement répréhensible.
Les faits reprochés aux soldats de 2e et de 1ère classe, Ousseni Tassembedo, Mevis Armel Bamogo et Roger Ouédraogo, sont d’une gravité telle qu’ils ont conduit à leur exclusion définitive des rangs de l’armée. Trafic d’armes, escroquerie, vol et recel de matériel, ces actes portent atteinte à l’intégrité et à l’image de l’institution militaire, nécessitant une réaction ferme et immédiate de la part des autorités.
Cette vague de radiations s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre l’indiscipline et la corruption au sein de l’armée burkinabè. Depuis le début de l’année, six militaires ont été écartés pour des raisons similaires, témoignant de la détermination du chef de l’État et de son gouvernement à assainir les forces armées, dans un pays confronté à des défis sécuritaires majeurs.
Ces mesures drastiques reflètent la politique de “tolérance zéro” annoncée par le capitaine Ibrahim Traoré. Face aux enjeux de reconquête du territoire national, occupé par des groupes terroristes, la discipline et l’exemplarité au sein de l’armée apparaissent comme des prérequis indispensables. L’objectif est clair : bâtir une force armée fiable, respectueuse des principes éthiques et efficace dans la défense de la patrie.